Poitiers. Le professeur Fourtillan s'exprime après l'affaire des essais cliniques [exclusif]

Pour la première fois depuis le début de l'affaire des essais cliniques illégaux menés à Poitiers, le professeur Jean-Bernard Fourtillan s'exprime devant notre caméra.

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Le professeur Jean-Bernard Fourtillan a conçu et testé des patchs sur des patients atteints de la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer, sans autorisation préalable de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).

Dans une interview donnée devant notre caméra, Jean-Bernard Fourtillan est venu dénoncer la présence d'aluminium dans les vaccins. Une position contraire à celle des autorités de santé pour celui qui reste au coeur de l'affaire dite des essais cliniques de l'abbaye Sainte-Croix.En septembre dernier, l'agence du médicament (ANSM) révélait que plus de 400 personnes avaient fait l'objet de tests cliniques illégaux au sein d'une communauté religieuse près de Poitiers. Ces patients, souffrants de la maladie de Parkinson et d'Alzheimer se sont succédé sur près d'un an au sein de l'abbaye Sainte-Croix de poitiers afin d'effectuer des prélèvements sanguins dans le cadre des recherches du professeur Fourtillan.

Plus de deux mois après les faits, le pharmacologue poitevin s'exprime pour la première fois face à des journalistes.

On s'est réuni à 400 personnes, on a réuni notre fric. On a fait une collecte. Et puis on a payé les patchs. On a indiqué que ce n'était pas un médicament. On peut tout vous montrer, on peut tout vous expliquer. Je n'ai jamais eu peur, j'ai toujours dit la vérité.
- Professeur Jean-Bernard Fourtillan

Le 13 novembre dernier, l'enquête a pris une nouvelle tournure avec l'audition de Jean-Bernard Fourtillan au commissariat de Poitiers sous le régime de la garde à vue, (comme cinq autres personnes - source judiciaire) après une perquisition, réalisée dans le cadre de cette information judiciaire. Il a été entendu au commissariat de Poitiers par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.

Le Fonds Josefa, la structure montée pour financer ces essais, est-toujours au coeur de l'enquête.Selon le professeur Fourtillan, 15 millions d'euros auraient été mobilisés pour réaliser ces recherches et ces tests illégaux.

Contacté, l'Ordre des pharmaciens nous indique que Mr Fourtillan n'est plus inscrit à la liste des pharmaciens. De plus, l'Ordre  des pharmaciens indique qu'il s'est porté partie civile dans cette affaire.

Vendredi 22 novembre, le professeur Fourtillan, son épouse et quelques sympathisants ont manifestés devant le Ministère des Solidarité et de la Santé. Ils souhaitaient dénoncer la vaccination imposée aux enfants nés depuis le 1er janvier 2018. Date à laquelle de nouvelles vaccinations ont été rendues obligatoires.

Pour voir ou revoir le reportage de François Bombard et Antoine Morel.

 
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