Le Conseil Constitutionnel vient d'invalider les résultats du premier tour de l'élection présidentielle dans deux communes de la région. Il s'agit de Chénevelles dans la Vienne et Secondigné-sur-Belle dans les Deux-Sèvres.
Comme après chaque élection, le Conseil Constitutionnel a été saisi de plusieurs irrégularités dans des bureaux de vote en France. Soit par des recours formulés par des particuliers, soit à la suite de constatations faites par un magistrat délégué qui a mené des vérifications.
Deux communes de la région sont concernées et voient leurs résultats annulés purement et simplement.
D'abord à Chénevelles, dans la Vienne, la commune a installé deux bureaux de vote alors que la préfecture n'en avait autorisé qu'un seul. Les suffrages exprimés dans le bureau légal ont été validés, mais pas les deux bulletins déposés dans l'autre bureau.
Et puis à Secondigné-sur-Belle dans les Deux-Sèvres, le magistrat délégué a constaté l'absence de verrou sur l'urne à la fin du scrutin, le conseil a décidé "qu'une telle irrégularité étant de nature à favoriser la fraude, il y a lieu d’annuler l’ensemble des suffrages exprimés dans cette commune". Les 311 votes exprimés sont donc annulés.
Plusieurs autres communes de métropole et d'Outre-Mer sont concernées par des annulations. La plupart des irrégularités portent sur des contradiction entre le nombre de bulletins et les signatures sur les listes d'émargement, la non transmission de ces listes ou un refus de transmettre les pièces nécessaires au magistrat délégué. Mais dans deux bureaux de votes, ce sont carrément tous les assesseurs qui étaient absents du bureau de vote en même temps.
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