Voici une liste, non exhaustive, des événements qui vont marquer notre région cette année…
- Législatives partielles à Angoulême les 22 et 29 janvier.
Les deux finalistes de l’an dernier, le député sortant macroniste Thomas Mesnier et le candidat La France Insoumise, René Pilato, se retrouveront au premier tour avec six autres candidats, parmi lesquels le centriste Samuel Cazenave, qui risque bien de prendre des voix à Thomas Mesnier.
René Pilato est cette fois l'unique prétendant à gauche.
Il n’avait que 24 voix de retard sur son adversaire Horizons. Le conseil constitutionnel a donné voie à son recours en invalidant le scrutin de juin dernier. Les sages ont en effet constaté 27 bulletins irréguliers.
- En Charente-Maritime, le dossier du parc d’éoliennes fait de plus en plus réagir.
Prévu pour le début des années 2030, le parc devrait se situer à 35 kilomètres au large de l’île d’Oléron.
L’été dernier, la ministre de l’Écologie a annoncé le recul de l'implantation à cette distance, en réaction au scepticisme des élus locaux et à la colère de nombreuses associations environnementales. Elles demandent une implantation plus au large et moins nuisible grâce à l’éolien flottant. En dépit de ce geste, elles poursuivent leur bouquet d’actions contre l’État.
2023 sera donc l’année de la contestation ou de la confirmation.
- Dans les Deux-Sèvres, la date du 25 mars 2023 est marquée au stylo rouge sur les agendas des services préfectoraux.
C’est en effet la date choisie par les militants anti-bassines pour organiser une manifestation « d’une ampleur sans précédent », espèrent-ils, beaucoup plus importante encore que celle de Sainte-Soline.
Elle aura lieu en Poitou-Charentes, c’est une certitude, mais on ne sait pas encore où précisément.
- Dans la Vienne, nouvelles turbulences en vue pour l'aéroport de Poitiers-Biard.
La compagnie Chalair, qui exploite la liaison aérienne entre La Rochelle et Lyon, via Poitiers, veut se désengager plus tôt que prévu de ce contrat pour cause de non-rentabilité. Elle veut stopper ces vols dès mars prochain.
Sauf que beaucoup d’argent public a été dépensé par le département de la Vienne pour aider Chalair au sortir de la crise de la Covid.
Alain Pichon, le président du département, doit donc trouver une autre compagnie et faire face aux critiques. La majorité actuelle de Grand Poitiers ne soutient plus l'aéroport.
Le dossier de la rentabilité de cet équipement empoisonne la vie politique pictave depuis des années. 2023 ne fera pas exception.