Sophie Bros habite à Vouneuil-sous-Biard, et depuis avril 2020, elle crée de mini-figurines en pâte polymère. Des petites créations faites main made in Poitou, modelées à partir des photos de vos proches ou de votre imagination.
Des bouts de feutrines ici et là, de la pâte polymère, de la colle, et des bâtons de bois éparpillés sur le plan de travail. L’atelier de Sophie Bros n’est pas désordonné, mais « vivant ». Et c’est ici qu’elle donne vie à ses petits personnages aux traits joyeux, reconnaissables par leurs jambes filiformes, leur nez imposant, et ce sourire candide présent sur tous les visages.
« Je baigne dans l’univers de la BD et du dessin d’illustration. Mes figurines sont inspirées du travail de Jean-Jacques Loup », explique Sophie Bros. « Pour moi c’est l’un des maîtres du dessin de presse, même s’il n’est pas très connu ».
Pour cette ancienne journaliste basée à Vouneuil-sous-Biard, la source d’inspiration est peu étonnante. Travailler au service de l'information en presse quotidienne régionale ne la rendait plus heureuse, et la poussée, il y a un an, à faire de sa plus vieille passion son nouveau métier. « Mon père peignait énormément, et m’a toujours trimballé dans les magasins de loisirs créatifs », se souvient-elle.
Parler à "l'enfant" en soi
C’est à ce moment-là qu’elle découvre les pâtes polymères, avec lesquelles elle fait ses petits personnages depuis l’âge de 14 ans. « A l’époque, je faisais des broches pour mes copines. Elles me décrivaient leur petit-copain idéal, et je le faisais », révèle Sophie en riant. « Aujourd’hui mes clients sont des adultes, mais je m’adresse à leur côté enfant ».
Depuis avril 2020, Sophie créé des figurines sur demande, rendant ainsi chaque pièce unique. « Je pose plein de questions pour mieux connaître les personnages, et leur créer un univers » détaille l’artisane.
Un travail made in Poitou, qui lui demande entre 30 minutes et 3 heures de travail selon la complexité de la pièce. Et en matière de figurines, l’imagination et les possibilités sont infinies. « Un jour, des amis m’ont demandé de faire un couple de bonobos, avec des babouches, en train de danser le rock ! » révèle-t-elle, hilare. « La seule limite, c’est la taille de mon four ! ».
L’entrepreneuse de Vouneuil-sous-Biard n’attend maintenant qu’une chose : profiter du déconfinement, pour vendre ses petites créations dans les marchés.
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