Une personne interpellée au CHU de Poitiers suite aux manifestations contre la retenue d'eau à Sainte-Soline

Suite aux manifestations contre la bassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), une personne a été interpellée au CHU de Poitiers puis placée en garde à vue. Elle y était auscultée pour des blessures survenues lors de la manifestation du 29 octobre.

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Cinq jours après la manifestation à Sainte-Soline contre une méga-bassine, une vingtaine d'opposants se sont réunis devant la gendarmerie de Poitiers en soutien à l'un des leurs, interpellé ce vendredi au CHU de Poitiers. L'homme, qui y était ausculté pour des blessures à la tête, a été placé en garde à vue.

Le 29 octobre à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, une manifestation, interdite par la préfecture, s'est déroulée sur un champ prêté par un agriculteur. L'objectif ? Dénoncer le projet de construction de réserves d'eau de substitution à Sainte-Soline, dont le chantier a depuis, été mis en pause.

Entre 15h et 16h30, les militants “anti-bassines” accompagnés d'élus et les forces de l’ordre se sont opposés à coup de projectiles et grenades de désencerclement. La préfecture comptait 61 gendarmes blessés avec une personne prise en charge par le centre hospitalier, tandis que le collectif "Bassines Non Merci" dénombrait 60 blessés dans ses rangs dont six hospitalisations. 

Des blessés et des hospitalisations

Parmi elles, celle d'un homme qui, selon le collectif, aurait reçu un tir de LBD40, puis aurait été hospitalisé au CHU de Ruffec. Souffrant de plusieurs blessures à la tête, il aurait ensuite été transféré au CHU de Poitiers, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre. 

Ce vendredi 4 novembre, il a été interpellé au sein du CHU pour "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et violences", avant d’être placé en garde à vue, confirme le Parquet de Niort.

Quatre opposants anti-bassines, arrêtés lors de la manifestation, ont déjà été présentés en comparution immédiate ce lundi. Ils ont été défendus par deux avocats du barreau de Paris qui ont demandé un délais pour préparer leur défense. L'audience a donc été renvoyée fin novembre. 

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