Le tribunal administratif de Poitiers a reconnu que les vibrations lors du chantier de la ligne à grand vitesse ont bien causé des dégâts sur une maison de Vourneuil-sous-Biard.
A Vouneuil-sous-Biard, Philippe de Saint-Seine vient d’obtenir gain de cause contre Vinci et sa filiale Cosea, après quatre ans de bataille judiciaire. A l’origine de celle-ci, la construction de la ligne LGV, à moins d’une centaine de mètres de la demeure familiale.
La construction de cette ligne à grande vitesse a en effet eu pour conséquences des dégâts dans la maison : des fissures sur les murs, apparues ou du moins élargies par les vibrations, ou encore des mouvements dans la toiture, causés par les engins de terrassement. Un expert en vibrations a pu établir les liens de causalité.
Les De Saint-Seine seront donc indemnisés de leurs 55 000 euros de révision de toiture. Ils obtiennent aussi le remboursement de leurs frais pour un total de 8 000 euros. Vinci nous a confirmé ne pas faire appel.
Pour autant, l’histoire n’est sans doute pas finie, comme le craint Philippe de Saint-Seine : "On nous annonce une augmentation significative du nombre de trains dans un avenir proche. Comment cela va impacter le domaine, ça nous n’en savons rien."
Le Comité TGV Réaction Citoyenne prépare une procédure collective contre les nuisances de la ligne à grande vitesse. Elle sera accompagnée aussi d'une série de plaintes de riverains.