Alors que s'ouvre ce dimanche un nouvel épisode caniculaire qui devrait conduire à des températures avoisinants les 40 degrés dans la partie nord de la région Occitanie, plongée en photos dans les précédents, notamment l'été 2003.
40 degrés prévus à Montauban et Cahors mercredi 26 juin, 38 le même jour à Toulouse... Même si les températures sont attendues autour de 20 degrés la nuit, cette semaine s'annonce accablante.
Du côté du bassin méditerranéen, le thermomètre devrait grimper plus modérément.Ce nouvel épisode attendu est l'occasion de rappeler, en images, les canicules précédentes.
L'an dernier, déjà !
On a parfois la mémoire courte mais l'été 2018 a été marqué par un épisode de canicule assez intense, lors de la première semaine d'août. A Perpignan, par exemple, on a battu le record de température nocturne avec un thermomètre qui n'est pas descendu en-dessous de 30,3 degrés le 4 août. Toute la région a été concernée par ce phénomène estival de l'an passé.Sur cette photo, la température enregistrée par une pharmacie à Toulouse le 6 août.
Rafraîchir tout le monde
En 2015, alors que la région souffre encore d'une période de fortes chaleurs en plein été, on pense à rafraîchir aussi les animaux des zoo comme ici à l'African safari de Plaisance du Touch, près de Toulouse, où des blocs de glace sont distribués aux fauves.Ceux qui travaillent dehors
Tout le monde n'a pas la clim ! Dans les périodes de fortes chaleurs, malgré des horaires aménagés et un travail commençant plus tôt le matin, à la fraîche, les salariés qui travaillent en extérieur sont fortement exposés.Sur cette photo, prise en 2015, des ouvriers du bâtiment se rafraîchissent sur un chantier à Toulouse.
Hydrater les plus fragiles
Chaque épisode de fortes chaleurs est une période à risque pour les personnes âgées notamment. La déshydratation guette et il faut être attentif pour les faire boire régulièrement.Ici, lors d'un épisode en 2012, des boissons sont distribuées dans une maison de retraite de Toulouse.
Les ministres sur la sellette
Depuis l'épisode de 2003, les ministres de la santé notamment sont souvent mis en cause dans la prise en charge des épisodes de canicule.En 2011, le 22 août, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, se rend dans le service des urgences du CHU de Toulouse, alors que les températures sont en hausse.
Des points d'eau en ville
Quand la ville est bouillante, la population cherche les points d'eau pour se rafraîchir.En 2010, une forte hausse des températures fin juillet, mène ces enfants sous les douches de Toulouse Plage, pour trouver un peu de fraîcheur.
L'été meurtrier
En 2003, on compte environ 15 000 morts liés à la canicule au coeur de l'été. Les pouvoirs publics sont critiqués pour leur absence de réaction et les moyens mis en oeuvre.
Le personnel hospitalier, débordé, lutte avec les moyens du bord, glace, ventilateurs, brumisateurs, auprès des plus fragiles, notamment les personnes âgées, comme ici au coeur de l'été 2003, au service gériatrie de l'hôpital Purpan-Casselardit à Toulouse.
Des cultures assoiffées
Cet été-là, celui de 2003, la sécheresse qui accompagne la canicule est terrible.Sur ce cliché, un lac de retenue pour l'irrigation est totalement asséché près de Caraman en Haute-Garonne.
La solidarité
En 1976, la période de sécheresse, longue, et de fortes chaleurs incitent ceux qui souffrent le moins à aider les autres.Ainsi sur ce cliché à Saint-Gilles dans le Gard, des militaires chargent du fourrage qui sera ensuite transporté par l'armée aux régions déficitaires en alimentation pour le bétail.