Un jeune ukrainien de 25 ans comparaissait devant le tribunal de grande instance de Montpellier pour s'en être pris aux policiers aux abords du stade de la Mosson vendredi 21 septembre, juste avant le match St Etienne Montpellier.
Il a 25 ans, travaille comme réceptionniste d'hôtel à Cannes. Il explique qu'il avait beaucoup bu, qu'il ne fait pas partie du club des supporters de Montpellier. Il n'a pas voulu frappé les policiers. Il les a juste injuriés.
Outre la peine d'emprisonnement, cet homme a écopé d'une interdiction de stade pendant deux ans et devra indemniser deux policiers blessés lors de ces échauffourées, à hauteur de 800 euros pour l'un et 600 euros pour l'autre.
Lors de son arrestation après les heurts entre supporters et policiers, l'homme avait décliné une fausse identité. il explique qu'il était sous contrôle judiciaire dans une autre affaire.
Il a également été condamné à une peine d'un mois de prison pour usurpation d'identité, une peine qui n'est pas confondue avec celle dont il a écopé pour violences. Lors de sa garde à vue, il avait donné une fausse identité, avant d'être formellement identifié grâce au fichier national des empreintes digitales.
Lors des échauffourées qui ont opposé supporteurs et policiers avant le coup d'envoi de la rencontre aux abords du stade de la Mosson à Montpellier
(sud), un fonctionnaire de la BAC avait fait usage de son gomme-cogne et une balle en caoutchouc avait blessé à un oeil un supporteur de Montpellier.
Le TGI de Montpellier l'a condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis.