Joël Delplanque, le président de la Fédération française de handball a promis qu'il appellerait à la "plus grande sévérité" si les joueurs et ex-joueurs de Montpellier étaient reconnus coupables.
La Fédération appliquera la "tolérance zéro, bien entendu", a déclaré M. Delplanque lors d'une conférence de presse au siège de la FFHB. "Ce qui veut dire que si nous étions amenés à ouvrir des procédures disciplinaires, j'appellerais à la plus grande sévérité", a-t-il enchaîné.
Evoquant l'avenir de Nikola Karabatic, la grande star du handball français, impliqué dans le scandale, M. Delplanque a répondu: "Nous verrons bien quel sera son sort. Mais nous sommes déjà très actifs dans le renouvellement de notre élite. Après Karabatic, il y en aura un autre, puis un autre. De toute façon, Nikola fait toujours partie de notre Fédération. Attendons avant de la condamner."
Le président de la FFHB a exprimé sa confiance dans la capacité du handball à rebondir, malgré l'image négative rendue par cette affaire. "Penser qu'il n'y
a pas de risque, ce serait naïf et manquer de lucidité", a-t-il noté. "Mais la Fédération depuis sa création est fondée sur des valeurs suffisamment solides pour pouvoir affirmer que nous surmonterons cette difficulté".
"Bien sûr que la singularité sur laquelle nous avons fondé cette Fédération depuis son origine est malmenée", a-t-il ajouté. "Il n'en reste pas moins vrai que ce n'est pas parce qu'il y a une secousse que nous allons changer notre ligne de conduite."
"On ne changera rien à notre façon de faire, aux idéaux pédagogiques qui ont été le ferment de notre sport. Et c'est sur cette ligne-là que nous allons continuer", a-t-il indiqué.
Joël Delplanque a également rendu hommage à Montpellier, un club qui fait la "fierté" du handball français et à ses dirigeants, "des hommes de très grande qualité". "Je veux dire combien je les admire pour leur capacité à traiter les affaires comme il convient, même si elles sont douloureuses", a-t-il dit.