Le Slovène Dragan Gajic, qui fait partie des cinq joueurs de Montpellier mis en examen pour escroquerie, a démenti avoir parié et a dénoncé des accusations "tant injustes qu'infondées", jeudi sur son compte Facebook.
"Depuis plusieurs jours, je fais l'objet d'accusations que j'estime tant injustes qu'infondées et qui portent gravement atteinte à mon honneur", a-t-il écrit dans
une double déclaration en français et en slovène.
"Comme je l'ai déclaré hier (mardi, ndlr) au juge d'instruction de Montpellier, je n'ai en aucun cas procédé à des paris sur le résultat du match qui a opposé
mon club de Montpellier à celui de Cesson, qui s'est disputé le 12 mai dernier, et j'estime que mon comportement tant sur le plan sportif qu'éthique durant cette rencontre est irréprochable", a-t-il ajouté.
"J'ai pleinement défendu les intérêts de mon club lors de cette rencontre et j'estime particulièrement inacceptable que l'on puisse me soupçonner d'avoir triché. Ma performance durant cette partie le prouve: en effet, j'ai réussi à inscrire dix buts sur douze tirs, ce qui constitue une de mes meilleures statistiques de toute la saison. Les spécialistes qui ont été amenés à visionner le match n'ont relevé strictement aucune anomalie", a-t-il argumenté.
"Avec l'aide de mes avocats, j'entends rétablir la vérité et démontrer que je n'ai commis aucune infraction. Mon unique souhait est de pouvoir continuer à exercer ma profession de joueur professionnel dans les plus brefs délais et de rétablir mon honneur", a-t-il repris.
Gajic est l'un des cinq joueurs de Montpellier, avec Luka et Nikola Karabatic, Primoz Prost et Issam Tej, mis en examen pour "escroquerie par manoeuvre frauduleuse" dans l'affaire des soupçons de paris illicites lors du match Cesson-Montpellier le 12 mai dernier.
Ces cinq joueurs, qui ont vu leur remise en liberté assortie d'un contrôle judiciaire prévoyant une interdiction de rencontrer l'encadrement du club et les autres protagonistes du dossier, sont donc au chômage technique et ne peuvent pas jouer dans l'immédiat.
Gajic avait également dû s'acquitter d'une caution de 11.600 euros. Lundi, le parquet avait déclaré que le montant de la caution équivaudrait aux sommes indûment touchées selon lui dans cette affaire.
D'éventuelles sanctions de la Ligue nationale de handball (LNH), de la Fédération française de handball (FFHB) et de leur club pourraient survenir avant la fin de la procédure judiciaire.