A Toulouse, 80 personnes arpentent les rues ce samedi pour dénoncer toutes formes de sexisme, à commencer par la culpabilisation des victimes d'agressions sexuelles. 

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Le mouvement est né au Canada, il y a un peu plus d'un an. "Slutwalk" (littéralement "marche des salopes") s'était créé spontanément, en réponse aux propos d'un policier américain qui avait conseillé aux femmes de ne pas s'habiller comme des "salopes" si elles ne voulaient pas se faire violer. 3 000 personnes avaient alors défilé dans les rues de Toronto...
On retrouve les Slutwalks sur tous les continents et sous des noms différents : Marcha de las Putas, Marcha das Vadias, Walk for Respect, Marche des Salopes, Shameless Front, Marche des Effrontées… Plus de 200 villes ont ainsi organisé “leur” marche. 
A Toulouse, 80 personnes se sont retrouvées à Saint-Cyprien, ce samedi après-midi. Objectif : la place du Capitole et tout au long du chemin, des slogans pour alerter la population sur les dangers du sexisme. Et rappeler qu'une victime n'est jamais responsable de son agression. 
Des témoignages de victimes sont lus et chaque participant peut inscrire un message de son choix, qui sera par la suite diffusé dans un Web documentaire intitulé "Brisons le silence".

Des chiffres alarmants

En France, plus de 200 femmes sont victimes de violences sexuelles chaque jour. Une femme sur six est ou sera violentée. Dans 80 % des cas, la victime connaît son agresseur et tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint. 

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