Comme la plupart des programmes lancés par Airbus, l'A350, dont l'usine d'assemblage est inaugurée ce mardi à Toulouse, a connu quelques péripéties. Trois ans de retard, en raison des demandes des clients mais aussi des innovations techniques
On l'appelle communément A350. Mais son vrai petit nom c'est A350-XWB (pour eXtra Wide Body, "fuselage extra-large" en anglais). Comme son collègue l'A380, le programme A 350 a connu des péripéties et du retard à l'allumage.
Un programme revu de A à Z
Ce futur moyen et long courrier de l'avionneur européen était au départ un modèle dérivé de la famille A330 et A340. Mais sous la pression des compagnies aériennes, Airbus a décidé en juillet 2006 de revoir sa copie et notamment de le munir d'un fuselage plus large, d'où le "XWB".Cette modification et le souhait d'Airbus d'intégrer davantage de matériaux composites dans l'appareil ont eu un effet sur la date de livraison du premier appareil : 2014 au lieu de 2011 initialement prévu.
Le carnet de commandes :
Depuis, Airbus a engrangé les commandes. 558 fin septembre 2012 pour les 3 modèles de la gamme :- A350-800 : 270 à 312 sièges, 15.700 kms d'autonomie
- A350-900 : 314 à 366 sièges, 15.000 kms d'autonomie
- A350-1000 : 350 à 412 sièges, 15.600 kms d'autonomie
La chaîne d'assemblage toulousaine
La chaîne d'assemblage final de l'A350-XWB a été construite à Colomiers. C'est le cabinet d'architecture toulousain Cardete-Huet qui l'a dessinée. D'une surface de 74.000 mètres carrés, elle a coûté 92 millions d'euros. Particularité : de larges surfaces translucides en façade et des voûtes éclairantes en toiture procurent un éclairage naturel dans les zones de travail.Une usine écolo ? (commentaires de Marc Raturat) :