La maman et l'enfant se portent bien. Lundi le bébé a vu le jour dans le véhicule des pompiers, sur la route. Les parents n'ont pas eu le temps de rejoindre l'hôpital de Saint-Affrique.
Quelques jours seulement après l'accouchement dramatique d'une maman qui a perdu son bébé dans le Lot sur l'autoroute A20, voilà une histoire, rapportée par La Dépêche du Midi, qui va encore susciter des débats sur l'organisation des soins en milieu rural.
Lundi 29 octobre, le centre 15 de Rodez est alerté par des parents partis en voiture de leur commune de Cassagnes-Bégonhès en direction de la maternité de Saint-Affrique. Ils pensaient avoir le temps de faire le trajet (environ 60 kms) mais la maman a perdu les eaux sur la route et le bébé était en train de naître.
Branle-bas de combat chez les services de secours : dans le contexte politico-médiatique qui a suivi le tragique accouchement du 19 octobre sur l'A20 dans le Lot, les médecins régulateurs déploient de gros moyens. Un véhicule des pompiers et un autre avec médecin-urgentiste et sage-femme partent de Saint-Affrique vers le village de Broquiès où se sont arrêtés les parents. Pris en charge, ils reprennent la route vers Saint Affrique, mais 10 kms plus tard, il faut stopper : le bébé est en train de naître.
Louis est donc né à 16h30 dans le véhicule des pompiers arrêté à Saint-Izaire. Il se porte bien. Il a ensuite pu rejoindre l'hôpital de Saint-Affrique avec ses parents.
Comme le fait remarquer La dépêche du Midi, les parents avaient choisi de prendre la direction de Saint-Affrique distant de 60 kms, alors que l'hôpital de Rodez ne se trouvait qu'à 30 kms de leur domicile.
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