Les salariés de Sanofi ont organisé un autodafé pour dénoncer les menaces qui pèsent sur leurs emplois. Ils ont brûlé les différents écrits diffusés par leur direction.
Le jeudi pour les Sanofi, c'est "colère". Cette fois-ci, ce fut journée des encombrants. Chaque jeudi en effet, les salariés organisent une opération pour dénoncer les menaces sur leurs emplois. cette fois-ci, ils ont brûlé les documents diffusés par leur direction qui selon eux "cherche à imposer un plan de restructuration injustifié et sans fondements." Ils ont ainsi détruit notamment des exemplaires du "code d'éthique", car, ont-ils expliqué, "les salariés doivent le respecter et la direction le bafoue".
Selon un document de la direction, transmis au CCE SAR&D (Sanofi-Aventis Recherche et Développement), les activités anti-infectieux de Toulouse seraient
transférées dans la région lyonnaise, celles consacrées à la chimie liée aux anti-infectieux à Vitry-Alfortville (Val-de-Marne). Soit 96 postes, selon des sources syndicales.
Le groupe pharmaceutique projette de supprimer 914 postes en France d'ici 2015, exclusivement sur des départs volontaires. Mais d'après les syndicats, le projet va concerner près de 2.500 salariés. Par ailleurs, le groupe pharmaceutique a détrôné aujourd'hui même Total comme première capitalisation boursière française jeudi à la clôture de la Bourse de Paris, une place que le géant du pétrole détenait depuis 2008. En Bourse, Sanofi pèse désormais 89,47 milliards d'euros, soit légèrement plus que les 89,18 milliards de Total.
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