Selon la CGT Freescale, l'inspection du travail de Haute-Garonne a refusé les licenciements des salariés protégés en se fondant sur "le défaut de démonstration du motif économique".
L'inspection du travail a refusé le licenciement pour motif économique des salariés protégés de Freescale, selon un communiqué de la CGT de l'entreprise américaine qui a fermé ses portes en août à Toulouse, licenciant 821 salariés.Selon ce communiqué, l'inspection du travail s'appuie sur "le défaut de démonstration du motif économique au moment du dépôt de la demande" ou encore sur le fait que "la nécessité de sauvegarder la compétitivité du groupe n'est pas démontrée".
Pour la CGT Freescale, cela équivaut à la "non validation du motif économique" qui a conduit l'entreprise à se séparer de 821 salariés à Toulouse.
Selon nos informations, la direction de Freescale aurait fourni de nouveaux documents à l'inspection du travail qui les étudierait actuellement avant de rendre une décision définitive sur le licenciement des salariés protégés.