Freescale : et après ?

Après l'échec, lundi, de la table ronde, les pouvoirs publics se veulent rassurants.

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Toulouse : l'après-Freescale

Robert Castagnac, ex-commissaire à la réindustrialisation, s'exprime aujourd'hui sur Freescale, au lendemain de l'échec de la table ronde.

Freescale n'a pas de repreneur mais l'Etat veut croire en l'avenir des futurs ex-salariés.

C'est en tout cas ce qu'a déclaré mardi Robert Castagnac, le commissaire au redressement productif en Midi-Pyrénées qui assistait lundi à la table ronde entre pouvoirs publics, direction et salariés.

Celle-ci s'est achevée sur un échec, aucune offre de reprise n'ayant été présentée pour l'usine toulousaine appartenant au fabriquant américain de semi-conducteurs (ex-Motorola).

400 personnes selon la direction (mais 572 selon certains syndicats) devraient recevoir leur lettre de licenciement d'ici un mois.

Pour Robert Castagnac, tous les salariés dont l'emploi est menacé sont suivis par la cellule de reclassement qui va poursuivre son travail, jusqu'à une date indéterminée et ils seront payés jusqu'en mai 2013. Pour la CGT en revanche, nombre de salariés ayant quitté l'entreprise depuis 2009 "se retrouvent déjà à Pôle Emploi".

L'Etat veut croire en une passerelle entre Freescale et Airbus, quelques salariés ayant déjà été embauchés chez l'avionneur.

Les syndicats et les élus, Toulouse, la Haute-Garonne et la Région Midi-Pyrénées comptent aussi se mobiliser contre un "démantèlement du site" afin que la direction

remplisse tous ses devoirs de réindustrialisation.

La Région, a déclaré Martin Malvy, président (PS) de Midi-Pyrénées, appelle aussi

à une "prise de conscience nationale face des groupes qui licencient alors qu'ils génèrent des bénéfices" et rappelle la "nécessité de légiférer face aux "licenciements boursiers".

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