C'est le plus grand salon du sud de la France sur le manga, les jeux vidéos, la science-fiction et plus généralement la culture japonaise.
Si mangaka, Astro le petit robot, Sensei, ou Dragonball Z sont des mots et des noms qui n'évoquent rien pour vous, passez votre chemin, le Toulouse Game Show n'est pas pour vous.
Car ce week-end, le parc des expositions de Toulouse s'est transformé en temple de la culture nippone, avec ses jeux, ses petits livres qu'on lit à l'envers et ses personnages-cultes. Deux jours pour jouer bien sûr mais aussi découvrir tout ce que la culture du manga à de nouveau à offrir.
Et à tous ceux qui mettent en garde contre les dangers des jeux vidéos, les organisateurs ont la réplique toute prête. Les jeux ? Un bon moyen d'échapper à la (dure réalité).
C'est vrai que déguisé en super-héros, la vie peut paraître plus douce...
Un peu d'histoire
Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, le manga trouve ses origines... au XIIème siècle. L'histoire débute avec quatre rouleaux d’emakimono (rouleau de dessins) intitulés : « Chojujingiga » (dessins d’oiseaux et de bêtes représentant des humains). Ils sont considérés comme les plus vieux mangas du monde.
C'est au sortir de la seconde guerre mondiale qu'un homme, Tezuka, impressionné par les dessins animés de Walt Disney, crée en 1963 la première série d’animation japonaise à la télévision : « Tetsuwan Atomu » (Astro le petit robot). C’est aussi le départ de l’industrie de l’animation japonaise.
Il existe des mangas pour les garçons (Shonen), les filles (Shojo), les jeunes hommes (Sei.nen) et les femmes (Josei).
Le marché du manga représente au Japon 520 milliards de yen ( 4 milliards 43 millions d’euros alors que l’animation représente 1 milliard 244 millions d’euros, et les produits dérivés 7 millions 700 000 euros ).