La mère d'Imad Ibn Ziaten, tué par Merah, est à Toulouse pour rencontrer les jeunes

Après avoir créé une association au nom de son fils, la mère de la première victime de Merah vient rencontrer des éléves et des bénévoles qui luttent contre la violence. 

Latifa Ibn Ziaten est une battante. Le 11 mars dernier, elle a appris la mort de son fils, Imad, abattu d'une balle dans la tête par celui dont on ne connaissait alors ni le nom ni le visage : Mohamed Merah.
Après le deuil, le combat. Latifa a créé, dès le mois d'avril 2012,  une association baptisée "Association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix" qui a pour vocation :

  • d'oeuvrer à la mise en place d’un authentique dialogue interreligieux,
  • de prévenir les dérives sectaires et extrémistes
  • de mettre sur pied une structure éducative laïque et républicaine
  • de promouvoir la laïcité
  • de créer un cadre public et officiel pour favoriser la discussion et les rencontres entre les acteurs de la vie citoyenne et les forces vives du pays.
Des objectifs nobles, que Latifa Ibn Ziaten, qui vit en Seine-Maritime, vient "inaugurer" à Toulouse, dans la ville où tout à commencer : "J'avais promis que la première manifestation que je ferais, ce serait sur Toulouse". Pendant deux jours, à partir de ce jeudi, elle doit donc rencontrer des élèves d'une école proche du lycée juif Orh-Torah. Elle doit aussi rencontrer le collectif "Stop à la violence" dans le quartier Bagatelle. 
Le programme n'est pas encore très précis, mais l'on sait déjà que le Ministère de l'éducation nationale s'est opposé à la présence de journalistes lors de la rencontre entre Mme Ibn Ziaten et les élèves toulousains.

Ce jeudi matin, Madame Ibn Ziaten a rencontré des jeunes dans le quartier des Izards, dont était issu Merah. Elle a répondu aux journalistes :



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité