Devant l'émoi suscité, Olivier Dugrip, recteur d'académie et chancelier des universités de Toulouse, a décidé d'interdire la tenue du meeting contre l'avis du président de l'Université.
Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse et chancelier des Universités, a décidé d'interdire le meeting "Palestine vaincra" qui devait se tenir dans une amphi de la Faculté du Mirail samedi prochain, invoquant "le risque de trouble manifeste à l'ordre public". Le président de l'Université Jean-Michel Minovez a fait savoir au recteur sa désapprobation. Il indique dans un courrier que France 3 Midi-Pyrénées s'est procuré : "En tant que défenseur de la liberté d'opinion et d'expression, j'ai autorisé la tenue de ce meeting au sein de l'université car je considère que celle-ci doit être un lieu d'échange où toutes les opinions doivent pouvoir s'exprimer librement, dans le respect de la légalité républicaine et dans le cadre de la règlementation universitaire".
Plusieurs associations ou partis politiques (dont les "jeunes populaires" de l'UMP) avaient protesté contre l'organisation samedi 8 décembre dans les murs de l'Université Toulouse-Le Mirail d'un meeting "Palestine vaincra". Le collectif "coup pour coup 31", organisateur de l'événement, avait fait par de son indignation face à ses critiques et en appelait à la liberté d'expression.
Le Crif, par la voix de sa président à Toulouse Nicole Yardéni, avait demandé et obtenu du président de l'Université, l'installation d'un stand pour permettre de débattre et d'échanger des points de vue, forcément très différents, comme nous le relations dès mercredi.