Une centaine de salariés de Sanofi venus de plusieurs sites, dont Toulouse et Montpellier, ont manifesté mercredi devant celui de Gentilly (Val-de-Marne) où se déroulait un comité de groupe France
Ce comité de groupe France, qui avait lieu dans le cadre habituel du calendrier social, a notamment évoqué la restructuration prévue en France à l'horizon 2015, a indiqué le porte-parole du groupe, Jean-Marc Podvin.
Au rythme de "Sanofi engrange des profits et nous vire", les manifestants, principalement des chercheurs, ont chanté et dansé toute la matinée
faisant monter la pression auprès de la direction afin d'être reçus, et d'exiger le retrait pur et simple du plan de la direction.
Depuis l'annonce du plan de réorganisation en juillet dernier, prévoyant 914 suppressions nettes d'emplois d'ici 2015, les salariés de Toulouse craignent
la disparition de la recherche sur leur site et donc la condamnation de leur établissement.
"Nous avons rencontré tous les salariés venus de Toulouse et Montpellier pour un échange franc et ouvert", a indiqué pour sa part Jean-Marc
Podvin, insistant sur la volonté du groupe de "favoriser le dialogue social". Il a souligné que la restructuration portait sur "des plans de départ volontaires".
A Toulouse, où travaillent plus de 600 personnes dans la recherche-développement, des activités doivent être transférées en région parisienne ou lyonnaise.
Le plan de la direction prévoit d'ici 2015 1.300 mesures de fin de carrière, 400 départs volontaires et 800 postes à pourvoir en mobilité interne, dont 300 entre différentes régions.