En attente d'un arrêté d'expulsion du territoire français, le Tribunal d'application des peines (TAP) de Paris a reporté sa décision à la fin du mois. Georges Ibrahim Abdallah est détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées)
La décision d'accorder ou non une libération conditionnelle à l'ancien activiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a été reportée lundi au 28 janvier par le tribunal d'application des peines de Paris (TAP), a-t-on appris de source judiciaire.
Préalable indispensable à une sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah, aucun arrêté d'expulsion du territoire français n'avait été signé lundi lorsque les juges du TAP se sont réunis en début de matinée pour examiner une nouvelle fois le cas de cet ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates, en 1982.
"Le TAP n'a pas encore pris de décision dans l'attente d'un titre d'expulsion", a-t-on indiqué de source judiciaire.
Sans arrêté du ministère de l'Intérieur, cette juridiction ne peut autoriser la sortie de prison de M. Abdallah détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), le Libanais avait été arrêté en 1984 et condamné à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.