Le mécontentement des formateurs et des patrons d'auto-écoles se manifestera le 14 février à Toulouse et dans six autres villes de France.
Cette manifestation se traduira par un défilé de véhicules d'auto-écoles jusqu'aux préfectures de 7 villes : Toulouse, Nantes Bordeaux, Dijon, Strasbourg, Valence et Paris.
Des défilés à faible allure qui entraineront des difficultés de trafic dans les villes concernées.
A Toulouse, à l'appel des syndicats de patrons d'auto-écoles et de deux syndicats de salariés, ce sont les entreprises de Midi-Pyrénées et de Languedoc -Roussillon qui sont appelées à se joindre au mouvement.
Le point de ralliement est prévu au Parc des Expositions à 10H. Le parcours sera connu ultérieurement.
Les raisons de la colère
Les formateurs et les patrons d'auto-écoles protestent, encore une fois, contre le manque de places aux examens . Les candidats qui échouent au premier examen doivent attendre très longtemps, parfois plusieurs mois, pour pouvoir repasser l'épreuve . Durant cette attente, ils doivent , pour maintenir leur pratique, prendre des cours supplémentaires ce qui augmente le prix global de l'examen.
Souvent, les candidats mécontents rejettent la faute sur les auto-écoles
Les formateurs craignent également la mise en place par l'administration de la "dématérialisation " qui obligera un candidat qui a réussi son examen à attendre la réception de son titre définitif avant de pouvoir conduire. Ils craignent que cette attente ne soit longue.