36 heures après le début de leur mouvement de grève, les salariés de Bosch, à Onet-le-Château, ont obtenu des garanties sur la pérennité du site aveyronnais, au moins jusqu'en 2018. En contre-partie, la direction exige davantage de flexibilité.
Les négociations auront duré une semaine mais la mobilisation des salariés, très déterminés, aura finalement payé.
Le personnel de l'usine Bosch d'Onet-le-Château, en Aveyron, a finalement obtenu la garantie d'une charge de travail suffisante jusqu'en 2018. Soit trois de plus que la visibilité annoncée dans un premier temps par la direction.
Cette garantie est tout de même assortie de conditions. La direction en effet exige davantage de flexibilité de la part des salariés. L'usine devrait économiser plus de quatre millions d'euros.
Malgré tout, la menace de suppressions de postes annoncées (117 emplois sur les 1500 que compte l'usine, et ce d'ici 2015) semble s'éloigner provisoirement.
Ce conflit est intervenu au moment où le PDG du groupe allemand annonçait de son côté des licenciements en Europe, pour cause de stagnation du marché.