Les proches des victimes juives de Merah et leur communauté ont entamé à Toulouse la fin du deuil religieux commencé après les meurtres du tueur en mars 2012. Une cérémonie qui marque la fin du onzième mois de deuil, quand les très proches des disparus cessent de dire la prière du Kaddish.
Les proches des victimes juives de Mohamed Merah et leur communauté ont entamé à Toulouse la fin du deuil religieux commencé après les meurtres du tueur au scooter en mars 2012. Une cérémonie religieuse a réuni le Grand Rabbin d'Israël
Shlomo Amar, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim et des autorités rabbiniques autour des proches des trois enfants et de l'enseignant juifs tués par Merah pour célébrer "le début de la fin du deuil religieux", a dit Nicole Yardeni, responsable régionale du Crif.
Cette cérémonie marque la fin du onzième mois de deuil, quand les très proches des disparus cessent de dire la prière du Kaddish, a dit Mme Yardeni, présidente régionale du conseil représentatif des institutions juives de France. Les proches des victimes ont tous les jours pendant 11 mois, à la synagogue ou à la maison, prononcé le Kaddish, prière qui ne parle pas de la mort mais glorifie le nom de Dieu, a dit Mme Yardeni. Selon la tradition juive, les proches s'abstiennent pendant ces mois de deuil de participer aux fêtes avec de la musique et les hommes ne se rasent pas, a-t-elle dit.
Au cours du douzième mois qui commence, "ils doivent peu à peu s'éloigner de l'état de deuil pour repasser à la vie, la vie reprend ses droits", a-t-elle dit.
La communauté juive a été profondément choquée par l'assassinat, le 19 mars 2012, de Myriam Monsonego, 8 ans, Gabriel et Arieh Sandler, 4 et 5 ans, et le père de ces deux derniers, Jonathan, 30 ans. Mohamed Merah les a abattus de sang froid à l'école Ozar Hatorah. Il avait auparavant assassiné trois parachutistes, les 11 et 15 mars à Toulouse et Montauban, avant de tomber sous les balles du Raid le 22 mars.
