Après la défection d'Arcadie, gestionnaire de l'abattoir de Tarbes, les éleveurs sont inquiets pour le devenir d'une structure qui leur est indispensable.
Construit en 1987 dans la zone Bastillac, l'abattoir de Tarbes était soumis à des déficit chroniques. Après moults polémiques et rebondissement, la société Arcadie en prend la gestion début 2012. Aujourd'hui, cette société connaît des difficultés après un mauvais investissement et doit se restructurer. Pour cela, elle souhaite cesser l'exploitation de l'abattoir de Tarbes.
Au-delà de la cinquantaine d'emploi en jeu, c'est l'avenir d'une filière qui est menacée. Pour le moment, deux scénario sont à l'étude : la reprise par le groupe APO (alliance porcine occitane) basée à Rodez ou une gestion par les seuls usagers locaux, dans une configuration réduite de 4 à 5000 tonnes par an.
La mairie de Tarbes, majoritaire dans la société d'économie mixte (SEM) propriétaire des abattoirs a déjà investi plus de 3 millions d'euros en 2010 pour moderniser les installations et souhaitent que d'autres acteurs locaux s'engagent pour le maintien de la structure.