Les familles des victimes juives et l'ambassadeur de France en Israël ont rendu hommage ce vendredi aux victimes de Mohamed Merah
La famille de Jonathan Sandler, le professeur de judaïsme assassiné par Mohamed Merah il y a un an à Toulouse avec ses deux enfants, s'est rendue vendredi sur la tombe des trois victimes, pour marquer le premier anniversaire de leur inhumation à Jérusalem, selon la famille.
Par ailleurs, les proches des Sandler se sont réunis dans une synagogue de Jérusalem jeudi soir pour leur rendre hommage, lors d'une cérémonie privée, à la date anniversaire de leur inhumation selon le calendrier hébraïque.
"Cette année a été dure à vivre mais je veux continuer à témoigner pour continuer de les faire vivre", a confié à la presse Samuel Sandler, le père de Jonathan. Son fils, un Français âgé de 30 ans, avait étudié dans une école talmudique de Jérusalem avant de partir en mission pour deux ans enseigner le judaïsme à Toulouse. Il a été tué par Mohamed Merah avec ses garçons Gabriel (4 ans) et Arieh (5 ans), ainsi qu'une fillette de 7 ans, Myriam Monsonego, dans l'école où il était enseignant.
"La France veillera sur le souvenir des victimes et sera digne de leur mémoire en agissant avec fermeté et vigilance pour empêcher d'autres drames", a assuré l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, qui s'est incliné jeudi sur la tombe de Myriam Monsonego, également enterrée à Jérusalem.
Un documentaire israélien, "Toulouse, entre rose et gris", sur la communauté juive toulousaine après les meurtres, a été projeté jeudi soir à Jérusalem devant une centaine de personnes, dont plusieurs anciens membres de cette communauté. "Pour les Juifs de Toulouse, l'avenir est plus gris que rose", a commenté le réalisateur, Michael Grynspan.