Devant la future maison d'arrêt de Rodez mais aussi devant l'ancienne prison rue François Mazenq, des surveillants ont bloqué les accès. Ils réclament plus de transparence sur leurs nouvelles conditions de travail.
Les gardiens de prison ont brûlé des pneus ce matin devant la nouvelle maison d'arrêt de Rodez, sur le site de Druelle, qui devrait ouvrir au mois de juin prochain. Ils protestent contre l'absence de clarté de l'organisation du travail de ce nouvel établissement pénitencier.
"Les personnels en ont marre d'être pris pour des pantins" souffle Sylvain Grellier, secrétaire adjoint de l'Unsa-Ufap au sein de la prison ruthénoise. En cause, une réunion qui devait avoir lieu jeudi soir et qui a été annulée par mail le jeudi matin par les services du ministère de la Justice, selon Midi-Libre.
Une quarantaine de surveillants se relaient devant les deux prisons. Ce sont des agents qui n'étaient pas planifiés pas aujourd'hui car ils n'ont pas de droit de grève.
Les agents de l'administration pénitentiaire ne comptent pas décamper si de nouvelles négociations ne les éclairent pas sur leur avenir.
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Dans le cadre du déménagement vers la nouvelle prison, les surveillants restent inquiets. Le directeur de la prison Jean-Marie Soria-Lundberg appelle au calme et prévoit des négociations la semaine prochaine.
