La prison de Seysses pointée du doigt par la ligue des droits de l'homme

L'association publie un rapport accablant sur le fonctionnement et l'état de la  maison d'arrêt de Seysses près de Toulouse. Surpopulation, manque de moyens et de personnels, conditions de détention et d'accueil, les détenus et leurs familles seraient victimes de graves dysfonctionnements.

Le groupe de travail « prison » des sections de la Ligue des droits de l’Homme de Toulouse et de Colomiers-Ouest toulousain a travaillé trois ans à réaliser un rapport sur la maison d'arrêt de Seysses située à 25 kilomètres de Toulouse L'association dénonce "une industrie de la détention que l’on peut qualifier de "modernisme ORWELLIEN" où le sécuritaire prime sur l'objectif de réinsertion ; système de traitement industrialisé appliqué aux personnes détenues autant qu’à leurs familles."

La maison d’arrêt de Seysses, prison de nouvelle génération, a été mise en service en 2003. Aujourd'hui, elle affiche un taux de surpopulation de 134% et une population carcérale souvent supérieure à 800 détenus.

La liste des dysfonctionnements dénoncés par la ligue des Droits de l'Homme est longue : difficultés dans l’accès aux soins et à un suivi médical, défaillances dans la formation professionnelle et le travail, difficultés d’accès aux études scolaires ou universitaires, communication insuffisante entre les personnes détenues et l’administration, accueil des familles mal organisé, absence d’unité de vie familiale, manque de surveillants, de conseillers d'Insertion et de Probation (CIP), diminution du nombre de personnels qualifiés...

L'intégralité du rapport de la ligue des Droits de l'Homme

Rapport seysses gt prison toulouse colomiers 05-03-13 from vero2bourg


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