Les dégradations perpétrées cette semaine sur le Mémorial d'AZF suscitent nombre de réactions dans la communauté toulousaine, et particulièrement chez les personnes directement touchées par la catastrophe, anciens salariés, sinistrés ou familles de victimes.
C'est un choc, mais pas réellement une surprise...
La découverte vendredi des dégradations commises sur le site mémorial de la catastrophe d'AZF n'a pas étonné, parmi ceux qui le fréquentent.
L'endroit était fréquenté depuis quelques semaines par des membres de la communauté des gens du voyage, les premières constatations orientent l'enquête dans ce sens, plutôt que vers une dégradation volontairement portée à la stèle des anciens salariés d'AZF, érigée par l'association Mémoire et Solidarité.
Son président, Jacques Mignard, avait d'ailleurs signalé il y a peu à la mairie de Toulouse que le site n'était plus accessible.
Il n'empêche que l'émotion est vive à Toulouse, tant le souvenir de l'explosion du hangar 221 de l'usine AZF, qui avait fait 31 morts à Toulouse le 21 septembre 2001, est encore vif.
Le maire de la ville, Pierre Cohen, a fermement condamné ces actes de vandalisme et parlé d'une "offense à la mémoire des victimes et de l'ensemble des Toulousains". La ville, comme l'association Mémoire et Solidarité, a d'ailleurs porté plainte.
Le site mémorial devrait être nettoyé et remis en état dès le début de la semaine prochaine.