Le projet de LGV (ligne à grande vitesse) n'en finit pas de mobiliser les habitants des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Samedi, c'est à Nérac, dans le Lot-et-Garonne qu'ils ont manifesté pour l'abandon du projet.
Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière sur le projet pharaonique, déraisonnable en temps de crise, de la future ligne à grande vitesse. Voilà en substance le message des manifestants qui ont défilé, aujourd'hui à Nérac dans le Lot-et-Garonne, contre la LGV.
Les opposants au projet sont venus de tous les départements limitrophes (Dordogne, Gironde et même des Pyrénées-Atlantiques) pour protester contre la poursuite de la future LGV entre Bordeaux et l'Espagne et entre Bordeaux et Toulouse. Ils ne protestent pas contre le tracé de la voie, arrêté en janvier 2013, mais contre le principe même du projet, coûteux en ces temps de rigueur dans les finances publiques et gourmand en terres agricoles.
La manifestation intervient alors que le président socialiste du conseil général du Lot-et-Garonne, Pierre Camani, a annoncé mi-février que sa collectivité ne participerait pas au financement des travaux, même s'il a souligné q'"il ne s'agit pas de remettre en cause le bien-fondé de cette infrastructure".
En Midi-Pyrénées, la tension autour de ce dossier est toujours aussi importante même si le préfet de région, Henri-Michel Comet, annonçait en février dernier qu'un accord avait été trouvé entre toutes les parties.