Du 25 au 30 mars est lancée la 8ème semaine nationale pour le don de moelle osseuse. Objectif : recruter 18 000 donneurs supplémentaires.
Midi-Pyrénées recherche 600 nouveaux donneurs pour diversifier les profils.
Réalisée en partenariat avec l'Établissement français du Sang (EFS) et les centres hospitaliers, cette campagne, lancée lundi 25 mars, vise à informer les Français sur le don de moelle osseuse, afin d'inciter le plus grand nombre à s'inscrire sur le registre des donneurs.
"La compatibilité entre un donneur et un malade est extrêmement faible, car elle dépend de critères génétiques spécifiques, variables d'un individu à l'autre. C'est pourquoi l'engagement de nouveaux donneurs doit encore s'intensifier : plus ils seront nombreux et avec des origines géographiques diverses à s'inscrire, plus les malades auront une chance supplémentaire de guérison", explique l'Agence de la biomédecine.
En parallèle de cette campagne, l'Agence souhaite mobiliser les étudiants en médecine et en pharmacie afin qu'ils s'informent sur le don de moelle osseuse, et qu'ils deviennent eux-mêmes donneurs.
Les internautes peuvent consulter www.dondemoelleosseuse.fr, site web géré par l'Agence de la biomédecine, pour obtenir un supplément d'information.
Qui peut devenir donneur de moelle osseuse ?
Toutes les personnes en bonne santé, de 18 à moins de 51 ans, qui acceptent d'être disponibles pour donner un peu de leur moelle osseuse à un malade qu'elles ne connaîtront pas. Elles resteront inscrites sur le registre des donneurs volontaires jusqu'à l'âge de 60 ans révolus.
Qui a besoin d'un don de moelle osseuse ?
Ce sont essentiellement les malades dont la moelle ne fonctionne plus (aplasie) ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie).
Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences :
en effet, l'absence de globules rouges entraîne une anémie ; l'absence de globules blancs, des infections ; et celle des plaquettes, des hémorragies.
Pour qu'une greffe réussisse,
il faut que la moelle osseuse du donneur et le corps du malade s'acceptent mutuellement. Pour y parvenir, il faut donc donner au malade une moelle osseuse aussi identique que possible à la sienne.
C'est parmi les frères et soeurs qu'on trouve le plus facilement des sujets ayant le même groupe tissulaire appelé groupe HLA.
Mais tous les malades n'ont pas cette chance. Une fois sur 4 seulement, on trouve un frère ou une sœur compatible. C'est dire que dans 3 cas sur 4, le malade ne pourra bénéficier de greffe de moelle, à moins qu'un donneur volontaire en dehors de la famille, ayant le même groupe HLA, lui donne un peu de sa propre moelle.
Vidéo : le reportage de Stéphanie Bousquet et Eric Foissac