Cet après-midi était cruciale pour les salariés de Spanghero mais ils doivent encore attendre deux semaines supplémentaires car l'administrateur judiciaire souhaite une offre de reprise solide. Une des offres est portée par Laurent Spanghero qui a été ovationné par une foule devant l'entreprise.
Aujourd'hui, l'ambiance était à nouveau tendue à Castelnaudary et sur le site de l'entreprise. Les salariés de Spanghero avaient à nouveau un rendez-vous éprouvant aujourd'hui. Les habitants de Castelnaudary et les Molex ou Pilpa... étaient venus apporter leur soutien aux 240 salariés durement éprouvés de Spanghero, mercredi après-midi, alors que se tenait chez Spanghero, un CE qui devait décider de l'avenir de l'entreprise et des employés. Finalement la décision de l'administrateur judiciaire est encore repoussée.
Les candidats à la reprise de l'entreprise de Castelnaudary (Aude) au coeur du scandale de la viande de cheval, ont obtenu un
délai supplémentaire de deux semaines pour améliorer leur offre, a indiqué un élu FO à l'issue d'un nouveau comité d'entreprise mercredi. A l'issue de ce CE, les salariés exigent pour leur part de nouvelles propositions de leur propriétaire, la coopérative basque Lur Berri, pour accompagner le licenciement des employés qui ne seraient pas repris, a dit Jean Aparicio. Ils jugent les propositions actuelles de Lur Berri inaccceptables, a-t-il dit.
Deux projets de reprise d'une partie de l'activité de l'entreprise Spanghero sont sur la table dont un portés par Laurent Spanghero, un des fondateurs de la société et membre de la grande famille rugbystique du même nom. L'espoir repose sur lui car le second projet mené par les salariés eux-mêmes laisse peu d'illusion. Laurent Spanghero dit "ne pouvoir se résoudre à laisser tomber ses anciens salariés", a indiqué "avoir réussi à boucler à temps un plan avec ses financements".
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