Le célèbre apoderado, qui accompagna José Tomas puis Alejandro Talavante sur les routes de leur propre révélation, est mort aujourd'hui à l'âge de 62 ans
On le savait malade depuis de nombreux mois. Le cancer a eu aujourd'hui le dernier mot, sans lui laisser la dernière chance d'une transplantation du foie, qu'il attendait.
Né en 1951, Antonio Corbacho fut d'abord novillero, au milieu des années soixante dix. Après s'être présenté dans la Maestranza de Séville, toujours de novillero, le 30 juillet 1985, il décide de devenir banderillero. Il accompagne ainsi Roberto Dominguez, David Luguillano ou Sergio Sanchez.
Il s'installe ensuite au Mexique, où il fait la connaissance d'un jeune homme timide qu'il va guider sur les rudes chemins de l'apprentissage. C'est José Tomas, avec lequel il connaîtra tous les succès.
Il s'occupa ensuite d'Alejandro Talavante, de Sergio Aguilar, Victor Puerto, Esaù Fernandez et Arturo Macias.
Dernièrement, il dirigeait la carrière du jeune colombien Sebastiàn Ritter, qui triompha récemment à Madrid.
Antonio Corbacho était un homme cultivé, rude avec ses protégés, un meneur d'homme atypique dans cet étrange monde des toros.