Voie navigable de France a lancé un club d'entreprise pour réunir les fonds nécessaires à la sauvegarde du Canal du Midi. Objectif : réunir 70 millions d'euros. Une dizaine de société ont déjà répondu à l'appel.
Après les particuliers, c'est aux entreprises que Voies navigables de France demande de l'aide pour sauvegarder le canal du Midi. Arracher et replanter 42 000 platanes va coûter 200 millions d'euros. L'Etat en prend à sa charge un tiers, un autre sera payé par les collectivités territoriales. Reste 60 millions de fonds à lever par du "financement innovant", dont le mécénat fait partie.
Marc Papinutti, Directeur général de VNF, explique dans un communiqué : « En tant qu’acteur social, économique et politique sur le terrain, contribuant au rayonnement de leur région, les entreprises locales ont un rôle majeur à jouer dans la sauvegarde du canal. Nous comptons sur elles pour contribuer, avec nous et les concitoyens, à la mobilisation collective pour préserver ce patrimoine culturel.»
Un appel a donc été lancé à destination des entreprises. En adhérent au club de VNF, chacune d'elle accède à un réseau et s'engage à verser 2500 à 50000 euros pour sauvegarder le canal. Les entreprises mécènes domiciliées en France peuvent déduire 60% du montant de leur don de leur impôt sur les sociétés (dans la limite de 0,5% de leur chiffre d’affaires) et bénéficier de contreparties dans la limite de 20% du montant de leur don.
Pour le moment, une dizaine d'entreprise dont Astrium dont le site longe le canal, Arterris, le crédit agricole du Languedoc, le Boat, les Canalous, Malet, Nicols, Raz énergie, Val d'Orbieu et VWR se sont lancées dans ce partenariat. Le club est présidé par René Bouscatel, le président du Stade Toulousain.