José Bové plaide pour "davantage d'Europe" et s'attaque au Front national

José Bové, tête de la liste d'Europe Ecologie Les Verts dans le Sud-Ouest pour les élections européennes, a plaidé, lundi, pour "davantage d'Europe", accusant Marine Le Pen de mentir aux électeurs sur la question européenne. Il a lancé la campagne électorale à Montpellier.

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"Mme Le Pen est une menteuse", a lancé M. Bové à Montpellier lors d'une conférence de presse de présentation de sa liste. Cette campagne doit être l'occasion de "battre en brèche les idées toutes faites", notamment "les contre-vérités et les mensonges assénés à longueur de jour" par Mme Le Pen sur les bienfaits de la sortie de l'euro ou la fermeture des marchés aux frontières, a-t-il dit.

"Tout le monde le sait: la sortie de l'euro, c'est 20 à 30% du coût de la vie en plus. C'est la perte pour le pays de tous ses liens économiques. Ça n'apporte aucune solution", a-t-il affirmé, liant la sortie de l'euro à une aggravation du chômage car "60, 65 voire 70%" du marché des entreprises se fait à "l'intérieur de l'UE".


M. Bové a accusé la présidente du FN de faire de "l'absentéisme militant" en étant uniquement "présente aux séances plénières" du Parlement et "encore pas à toutes", mais "jamais au boulot dans les commissions".
"L'important, c'est le travail que nous avons fait au Parlement européen", a-t-il ajouté. Le Parlement "vient d'obliger la Banque Centrale Européenne (BCE) à revoir le taux de l'euro par rapport au dollar. On sera à 1,20 euro plutôt qu'à 1,40 euro", s'est-il réjoui.

Mario Draghi, président de la BCE, a affirmé samedi que son institution était prête à agir face à un euro trop fort.

Pour M. Bové, le problème de la monnaie européenne montre que le traité de Maastricht de 1992 n'a "pas été assez loin": "On ne peut avoir une monnaie européenne si on n'a pas un pilotage de l'économie", a-t-il regretté.

Selon lui, alors que certains prônent "le repli sur soi", "seul un plan européen permettra de faire face aux défis qui vont se présenter, notamment sur le plan énergétique". "Le nuage de Tchernobyl, les particules fines ou le réchauffement
climatique ne vont pas s'arrêter à la frontière de la France", a-t-il fait valoir.
Par ailleurs, il s'en est pris à Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, qui selon lui se "trompe d'élection et trompe les électeurs en menant une campagne nationale contre (le président François) Hollande alors que c'est une campagne européenne".
"Ce qu'on veut, nous, c'est agir concrètement. Ça c'est important, pas de parler de M. François Hollande", a conclu M. Bové, qui envisage de se présenter à la présidence de la Commission européenne.

Reportage F3 LR : P.Simon et N.Mutel

 

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