Les intoxications par champignons sont plus nombreuses cet été en raison d'un temps pluvieux qui a avancé la période de cueillette. Midi-Pyrénées est une des régions les plus concernées. Quelques conseils à suivre avant de partir en forêt.
D'après des chiffres de l'Institut de veille sanitaire (InVS), 240 cas d'intoxications ont été répertoriés en France entre le 1er juillet et le 17 août (dont 4 cas graves parmi lesquels un décès) contre 95 cas pour la même période en 2013.
Quatre régions du sud de la France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les premières concernées par cette recrudescence. Une telle augmentation s'explique essentiellement par le temps pluvieux qui a fait apparaître de manière précoce les champignons, souligne Dr Sinno-Tellier.
Ces pics d'intoxications varient d'une année sur l'autre selon la météo, et l'an passé deux pics avaient été observés, fin septembre et fin octobre. Depuis la mise en place en 2010 par l'InVS d'une surveillance systématique des cas d'intoxications par champignons, les chiffres restent globalement stables. "On observe 1.200 à 1.300 cas d'intoxications au second semestre de chaque année" depuis 2010, selon Dr Sinno-Tellier. Pour 2013, l'InVS a comptabilisé 1.233 cas d'intoxications (au second semestre) dont 18 graves, parmi lesquels trois décès.
Tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées et vomissements: les symptômes d'intoxication peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation. En ce cas, il faut appeler immédiatement un centre antipoison (www.centres-antipoison.net) ou le centre 15, rappellent encore les autorités sanitaires.