Les réactions sont évidemment très tranchées dans le monde politique régional au lendemain de la longue interview de Nicolas Sarkozy sur France 2. A gauche, on trouve qu'il n'a pas changé. A droite, qu'il est sincère.
Que pensent les hommes et femmes politiques de la région de l'intervention de Nicolas Sarkozy lors du journal de 20 heures de France 2 dimanche soir ?
Contraste, évidemment, entre droite et gauche. Avec parfois un peu d'humour.
Pour Laurence Arribagé, la députée UMP de la Haute-Garonne, il a fait preuve de sincérité et d'énergie :
Un candidat sincère avec l'énergie dont notre famille politique a besoin. #NSJTFrance2
— Laurence Arribagé (@LArribage) September 21, 2014
Selon Martin Malvy, le président PS de la région, Nicolas Sarkozy a balayé d'une chiquenaude son bilan de 2007 à 2012.
Une chose est sûre : il n'a pas changé. On s'y attendait mais pas a ce point et au point de balayer son bilan d'une chiquenaude.#NSJTFrance2
— Martin MALVY (@martinmalvy) September 21, 2014
Il faut s'arrêter un instant sur le mot chiquenaude : "Coup de doigt que l’on donne du majeur ou de l'auriculaire, lorsque, après l’avoir plié et raidi contre le pouce, on le lâche sur le visage, le nez, les oreilles", nous rappelle le dictionnaire. C'est bon, là, vous voyez ?
L'ancien ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, président PS du conseil général du Gers et député, a retenu, lui, d'une part l'absence de l'écologie dans son interview et d'autre part les répétition autour du cerveau :
Itw @NicolasSarkozy : neurones, trépaner et maintenant lobotomiser....c'est vrai que la ça fout les jetons #docteurhousesaison2
— Philippe Martin (@_PhMartin_) September 21, 2014
Monique Iborra, la députée de la 6ème circonscription de la Haute-Garonne, a vu dans son intervention à la fois du "creux" et du "vide" :
#Sarkosy à Fr 2 : paroles, paroles : creux et vide
— Monique Iborra (@MoniqueIborra) September 21, 2014
x