Tandis que la réforme territoriale est entérinée par l'assemblée nationale, le dernier contrat de plan Etat-région octroie 450 millions d'euros de crédits au Languedoc-Roussillon. Il n'est pas certain que tout résiste à la fusion des régions.
Des crédits en hausseLe contrat de plan Etat-région pour la période 2015-2020 est signé. L'état octroie 450 millions d'euros, des crédits en hausse de 6% par rapport au précédent contrat après d'âpre négociations. Il comporte 6 volets prioritaires, à commencer par les transports. Un peu moins du tiers de l'enveloppe sera consacrée à la route et au rail, avec notamment le contournement Nîmes-Montpellier. 193 millions iront à la transition énergétique, en partie pour la prévention des inondations (70 millions) ou la sécurité de l'approvisionnement en eau par le Rhône dans le cadre d'Aqua Domitia (75 millions).
Pas de certitude après la fusion
Reste à savoir ce que deviendront ces crédits après la fusion des région Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Les crédits sont fléchés et seront ventilés projet par projet normalement d'ici le printemps. Si la fusion prend effet dès 2016 "je pense que nous conserverons nos crédits", déclare le Président Alary qui ne voit pas pourquoi les crédits devraient aussi fusionner. Selon le Préfet de Région cependant, "le contrat de plan prévoit une clause de revoyure à mi-parcours en 2017". L'avenir est donc assez flou en ce qui concerne cette enveloppe dans le cadre de la fusion. Il en va de même d'ailleurs pour les crédits européens.
A écouter, la réaction de Damien Alary, "légaliste" après l'adoption de la réforme territoriale.
durée de la vidéo : 00h00mn24s
interview Damien Alary, Président de la région Languedoc-Roussillon
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