Ils sont plus de quarante, de 7 à 27 ans, inscrits à l'école taurine de Salamanque à répéter et répéter encore le tracé du toreo. José-Ignacio Sanchez, ex-matador et directeur de cours ne vit pas d'illusions: " devenir une vedette comme El Viti, c'est comme devenir pape. Un seul l'est un jour..." 

Lundi 24 novembre 2014. 09h30. Brouillard sur Salamanque, 14°1. Message personnel: JM, casquette achetée, du 56 comme précisé.
Et bien non, ce coup-ci on ne prend pas la route du Portugal, ou du moins pas de suite. Nous voilà direction Madrid, Michel a repéré à l'aller, mercredi dernier, un Toro d'Osborne. Parait-il que je ronflais dans la bagnole en venant de la capitale et que je ne l'ai point remarqué. Exact. Bref, on y revient, à nos pieds un champ de betteraves fourragères et ce toro-ferraille, 14 m de haut, 4 tonnes pour une superficie de 150 mètres carrés.
Les Osborne, venus d'Angleterre au XVIII ème siècle pour faire négoce de vins et spiritueux cherchaient une pub "choc". L'un de leurs descendants fait appel à Manolo Prieto, un célèbre affichiste (l'équivalent de notre Cassandre, Cf, le bateau Normandie) espagnol. En 1957, le premier Toro d'Osborne est installé à Cabanillas de la Sierra, entre Burgos et Madrid. Il y en eut 500 sur tout le territoire, chacun de nous les a croisés et admirés. En 1994, La loi "Evin" du royaume d'Espagne a imposé de les repeindre pour effacer la pub de l'alcool. En 1997, ils ont été classés au patrimoine national. Il en reste dorénavant 90 qui trônent d'Irun à Tarifa.


12h30, retour vers Salamanca, route de Vecinos, arrêt dans la superbe "palmeraie" de chênes verts de la ganaderia de Cobaleda, les fameus toros "patas blancas", pattes blanches. Le fils d'Arturo nous voit filmer. Il s'arrête, on parle de la novillada de Vic-Fezensac en septembre dernier, un renard vient boire dans une flaque à deux mètres de nous. ( Tous les clichés "Animalia" vous seront proposés en fin de séjour).
16h30: L'école taurine de Salamanque. Mieux qu'une surprise, un bain de jouvence. Deux halls dans le "recinto ferial", le parc des expos de la ville. Michel fait des bonds de joie et nous aussi. La preuve, sa vidéo.

Garçons et fille, classe débutants, de sept à douze ans, sous la houlette de José Ramon Martin Manjarez, l'un des trois professeurs de l'école taurine de Salamanque.


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