Espartaco, Dávila Miura, Rivera Ordóñez sont de retour! Pour une corrida ou pour une saison. Au moment où la tauromachie est en crise, ces annonces ont de quoi surprendre. Et la liste n'est pas close : d'autres "retraités" (dont un français) vont bientôt rejoindre cette petite troupe.
Après Espartaco (retiré « définitivement » en 2002) de retour, normalement pour une seule corrida le 2 janvier prochain à Cartagena de Indias (Colombie);
après Eduardo Dávila Miura (retraité depuis 2006), de retour, à l'occasion du soixante-quinzième anniversaire de la présence continue du fer dont il porte le nom à la feria de Séville, pour une seule corrida, celle de Miura donc, le 5 avril à Séville;
Francisco Rivera Ordóñez « Paquirri », 41 ans, rend officiel lui aussi son retour.
Sa retraite n'aura donc duré que 3 ans. Il souhaite revenir pour célébrer comme il se doit le vingtième anniversaire de son alternative. Et pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé, toréer dans toutes les ferias importantes, il s'est choisi un couple d'apoderados à la hauteur de cette ambition : José Cutiño et Simon Casas. Ces deux taurins dirigent en effet, séparément ou en association quelques unes des arènes les plus importantes du circuit : Málaga, Valencia, Zaragoza, Nîmes, Badajoz. Sans oublier Olivenza, une feria créée par Cutiño (où Paquirri juinor débutera probablement sa campagne en mars) et Mont de Marsan, où Simon Casas joue un grand rôle.
Il faut s'attendre à une annonce encore plus surprenante dans les prochains jours. Par discrétion, nous ne dévoilerons pas le nom du torero qui va annoncer à son tour, probablement début janvier, son come-back. Sachez simplement que c'est un matador français dont la corrida d'adieu fut un moment de grandes émotions taurines.
La saison 2015 sera-t-elle aussi celle du retour « pour de bon » de José Tomás ? L'an dernier, l'énigmatique maestro de Galapagar n'a toréé que trois fois en Europe. Tous les professionnels affirment que la tauromachie – qui ne traverse pas exactement son meilleur moment – aurait tout à gagner si José Tomás voulait bien toréer 20 ou 30 fois en Europe. Lui évidemment ne dit rien. Il a simplement fait savoir qu'il s'était choisi, en la personne de Jorge Ávila, un représentant au Mexique. Mais pour l'instant, aucune information n'a filtré sur l'architecture de son éventuelle saison mexicaine. Il n'est annoncé ni à Cancún, ni à San Luis Potosí, arènes gérées par Ávila.