La loi Macron, étudiée à partir de ce lundi à l'Assemblée Nationale prévoit une réforme des tribunaux de prud'hommes. Un projet qui passe mal pour les conseillers prud'hommaux, ils manifestent ce lundi en Midi-Pyrénées à l'appel de la CGT et de Force Ouvrière (FO).
Ils étaient quelques dizaines ce lundi matin dans les rues d'Albi. Ils ont manifesté aussi dans les rues de Montauban ou de Toulouse. Les conseillers prud'hommaux ont voulu se faire entendre et dire non au projet de loi Macron qui prévoit une réforme des conseil de prud'hommes.
La loi Macron est étudiée à partir de ce lundi à l'Assemblée nationale. Cette loi sur "la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques" s'articule autour de trois grands axes :
- Lever les freins à l’activité en réformant certains secteurs et certaines professions comme les transports par autocars, les professions réglementées, le secteur du logement et de l'urbanisme commercial.
- Investir en rénovant le cadre d'intervention de l'Etat actionnaire, en changeant la gestion des délégations de service public et les partenariats publics-privés ou encore en réformant l'actionnariat salarié.
- Changer le cadre du travail dominical et réformer le cadre prud'hommal où les représentants élus des employeurs et des salariés seront placés sous la tutelle d'un magistrat professionnel. Le but de cette "professionnalisation" est d'accélérer les prises de décisions tout en réduisant le nombre des jugements cassés en appel.
Eric Coorevits nous rappelle le fonctionnement des conseils de prud'hommes :
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