Récemment épinglé dans un livre accusateur, le rugby fait désormais partie des sports dans le viseur de la lutte anti dopage. Nous avons voulu savoir quels étaient les chiffres mais aussi comment joueurs et clubs travaillaient pour ne pas tomber dans le piège. Un feuilleton vidéo en 4 volets.
Le rugby, sport toujours plus exigeant est, comme les autres sports, soumis à la tentation du dopage. Pascale Lagorce et Thierry Villeger de France 3 Midi-Pyrénées ont mené l'enquête. Dans le premier épisode, ils ont rencontré, Christian Bagate, médecin du sport, et monsieur anti dopage de la Fédération Française de rugby.
La lutte contre le dopage est bien cadrée. Dans les clubs un suivi biologique obligatoire est organisé. Cela passe par des prises de sang, des visites médicales et des contrôles inopinés. Mais malgré ce dispositif quelques cas de dopage avéré sont constatés. Nous sommes allés à la rencontre d'un repenti, Kakhaber Koberidze, pilier du Tarbes Pyrénées Rugby qui ose briser l'ormerta sur cet épisode douloureux de sa carrière de sportif.
Toujours plus. Plus de muscles, plus de vitesse, plus de match. Les corps sont fatigués, usés prématurément. La tentation du dopage est grande. D'autant qu'avec internet se doper devient un jeu d'enfant. Un entraînement personnalisé semble être la meilleure voix pour lutter efficacement contre l'utilisation de produits dopants.
Pour changer de niveau et passer en rugby professionnel, le physique est essentiel. Alors, comment ne pas passer à l'acte et acheter pour quelques centaines d'euros les produits qui font prendre en peu de temps la masse musculaire qu'il faut gagner. Mais attention, le piège est là. D'autant que l'on ne sait pas vraiment ce qui se cache dans les poudres protéinées.