Les corridas du dimanche à Nîmes ont offert deux moments de grande émotion. Le soir, un très grand toro de Victorino, a offert 58 charges superbes au torero Paco Ureña. Le matin, le tenor Francesco Demuro a chanté le "Nessun Dorma" de Puccini au moment même où Ponce parachevait la faena.

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Matin
Deux toros de Fermín Bohórquez sans grande saveur pour les chevaux de Mendoza.
Pour Ponce, un toro d'Alcurrrucén manso, un Victoriano del Rio brave, ces deux premiers remarquablement "présentés" au grand étonnement des habitués des corridas matinales de Nimes; un Domingo Hernández faible et un Juan Pedro n° 29 "Bobito", noble et récompensé, en toute irrationalité, par une vuelta posthume. Un cinquième Juan Pedro, avec une corne en pinceaux et des charges incertaines, a été offert en supplément de programme.

11 h, quatrième corrida de la feria
Pablo Hermoso de Mendoza, routinier : deux oreilles et ovation
Enrique Ponce, magistral : vuelta, ovation, silence, deux oreilles et deux oreilles au toro supplémentaire.

Grand soleil. Tous les billets vendus.

Soir
58 fois. Dirimente, le toro de Victorino Martín lidié en première position dimanche après midi à Nîmes a foncé 58 fois, tête baissée, dans la muleta de Paco Ureña. C'est de loin, le meilleur toro qu'on ait vu à Nîmes depuis le début de la feria. Hélas, 58 fois hélas, le nommé Paco s'est "contenté" de le faire passer dans sa muleta sans parvenir à rajouter à ces 58 charges magnifiques la moindre émotion.





18 heures, cinquième corrida de la feria.
6 toros de Victorino Martin, le premier d'une classe exceptionnelle, les 5 autres dangeureux à des degrés variables. Le second a bondi au dessus des barrières avec une fougue incroyable, semant la panique dans le callejón.

Rafaelillo, ovation (un avis) et ovation (un avis)
Manuel Escribano, une oreille et silence
Paco Ureña, qui confirlmait l'alternative, une oreille et silence.
Beau temps. 8500 spectateurs selon les spécialistes.

En tout près de 6 heures de spectacle taurin dans les arènes ce dimanche. Les bistrots des boulevards sont furieux…


 

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