Le président du PRG a indiqué ce mercredi sur France Info que sa formation ne voulait pas être "un supplétif" du parti socialiste.
Le Parti radical de gauche (PRG) n'acceptera pas d'être un "supplétif" du PS aux Régionales, a averti mercredi son président, Jean-Michel Baylet, qui revendique toujours pour la ministre Sylvia Pinel la tête de liste en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon.
"Nous n'accepterons pas d'être des supplétifs dans treize régions sur treize. Il faut trouver des solutions. Comme elle n'a pas été trouvée jusqu'à maintenant, nous avons avancé sur la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées", a déclaré M. Baylet sur France Info.
Le PRG souhaite que la liste soit conduite par Sylvia Pinel, une de ses deux représentants au gouvernement avec le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard. Mais le PS souhaite que ce rôle revienne à la secrétaire d'Etat socialiste Carole Delga, qui a fait acte de candidature et a même indiqué - tout comme Manuel Valls - qu'elle quitterait le gouvernement en juin pour mener campagne.
Le PRG avait notamment obtenu la tête de la liste PRG-PS aux dernières élections européennes de 2014 dans la circonscription Sud-Ouest.
Midi-Pyrénées, "c'est la région où nous sommes le mieux implantés et où, traditionnellement, nous avons nos bataillons et nos élus. Et en Languedoc-Roussillon, nous nous sommes aussi beaucoup développés avec l'arrivée d'un certain nombre de responsables politiques de premier rang", a fait valoir M. Baylet, citant notamment Didier Cordoniou, maire de Gruissan (Aude) depuis 2001, exclu du PS en 2010 pour cause de soutien à Georges Frêche et qui a rejoint le PRG en 2014.