Ce sont les pompiers, appelés pour un incendie dans un appartement du centre ville , qui ont découvert le corps le soir du 24 décembre. L'autopsie de cet homme de 51 ans a révélé qu'il avait subit de graves sévices.
La victime aurait été émasculée. De multiples tuméfactions et fractures, ainsi que des traces de strangulation, auraient également été relevées sur le corps de cet homme de 51 ans.
Selon Midi Libre, les pompiers ont d'abord supposé que la victime avait succombé à l’inhalation de fumées toxiques, dans l'incendie de son appartement situé au premier étage d'un immeuble du centre ville d'Alès, dans le Gard. Mais le procureur de la République a ordonné une autopsie du corps afin de déterminer les causes de la mort. À l’issue de celle ci, une information judiciaire a été ouverte vendredi pour "meurtre, torture et actes de barbarie".
Joint par téléphone, le procureur de la République d’Alès se refuse à tout commentaire sur ce dossier pour ne pas gêner le travail des enquêteurs du SRPJ de Montpellier. Ces derniers seraient en train de visionner les enregistrements des caméras de surveillance situées dans le périmètre du meurtre.
Selon l'AFP, le 24 décembre au soir, les pompiers étaient intervenus pour un incendie dans l'appartement de cet homme, décrit comme un "marginal" par les enquêteurs. Dans le logement, en partie détruit par le feu, ils avaient alors découvert le cadavre du locataire, entouré d'un important tas de détritus
La scène du crime a été gelée vendredi et de nombreux prélèvements ont été réalisés par la police technique et scientifique de Montpellier.
Des indices ont pu être isolés en dépit des dégâts provoqués par les flammes et les fumées.
D'après une source policière, la victime avait reçu des invités la nuit du réveillon de Noël, des "marginaux" qu'il fréquentait régulièrement. Les enquêteurs privilégient la piste d'un meurtre sur fond d'alcool à la suite d'une dispute.