Après l'éboulement à Garanou sur la RN20, les déviations via le village ou par Luzenac sont la priorité des pouvoirs publics. Et entre les portiques forcés et les ponts à consolider, la situation n'est pas simple.
Avant même de s'occuper de l'éboulement qui menace la RN20 à Garanou pour se rendre ou rentrer d'Andorre, les pouvoirs publics doivent en priorité permettre la circulation sur cet axe très fréquenté.
Pour le moment, les plus de 12 tonnes sont déviés par le versant méditerranéen des Pyrénées. Pour les autres, une déviation est mise en place par Luzenac et Garanou, déviation par laquelle il faut franchir deux fois l'Ariège sur des axes pas vraiment prévus pour une telle augmentation de la circulation.
A Garanou, un tablier métallique et des étais vont être mis en place pour renforcer la structure mise à rude épreuve ces derniers jours. Quant au portique de Luzenac, c'est la deuxième fois qu'il est mis à mal par un poids lourds qui tente de forcer le passage. Le pont SNCF est en effet à circulation limitée.
Une fois des déviations solides et sécurisées mises en places, il faudra attendre plusieurs mois avant de rétablir complètement une circulation normale sur la RN20