L'annonce de la réouverture possible de la mine de Salau a été l'élément déclencheur de la création de l'association PPERMS (Pour le projet d'étude et de recherche de la mine de Salau). L'étude sanitaire a cependant révélé que l'exploitation de la mine avait été moins polluante que prévu.
Dans l’Ariège, sur la commune de Couflans, l’entreprise minière de Salau projette de rouvrir une mine de tungstène (d’autres matériaux tels que l’étain, le molybdène, le zinc, le plomb, le cuivre, l’or et l’argent sont évoqués), dont l’exploitation s’est arrêtée il y a trente ans. La consultation publique lancée par le ministère de l’Economie suite à la demande d’un permis exclusif de recherche vient de s’achever.
En octobre 2015, le collectif de citoyens Pour le projet d’étude et de recherche de la mine de Salau (PPERMS) s’est créé dans l’objectif de recueillir des informations suffisantes avant de se prononcer sur le projet. L'étude sanitaire et environnementale menée sur le secteur minier, s'est révélée moins grave que prévu. Il semble que l'exploitation de la mine de tungstène, arrêtée depuis 30 ans, a été moins polluante :
Les résidus miniers retrouvés contiennent des teneurs en métaux (tungstène, fer, cuivre et arsenic) liés à l'activité minière qui ne présentent pas de risques compte tenu de l'isolement du site"
Rouvrira, rouvrira pas ? La mobilisation s’amplifie chez les riverains, très opposés au projet pour des raisons de santé environnementale d'autant que l'absence d'amiente n'est pas vérifiée sur les zones susceptibles d'être en contact avec des promeneurs.