Détruite par un incendie, une station de ski se reconstruit, le coût des préfabriqués pour permettre l'ouverture pose question

La station se relève de la catastrophe. Huit mois après l’incendie qui avait ravagé le bâtiment du plateau de Beille, la direction met tout en place pour que la station soit prête à ouvrir le 16 décembre prochain. Des coûts d'aménagements de structures mobiles et préfabriqués qui soulèvent des interrogations auprès de la population.

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Ouvrir la station coûte que coûte cet hiver. Pour préserver l’image du domaine et sauvegarder l’activité économique du territoire, la direction du plateau de Beille met tout en place pour lancer la saison, le 16 décembre prochain.

Le 21 avril dernier le toit de la station inaugurée deux mois plus tôt après deux ans de travaux et 8 millions d’euros d’investissement, était ravagé par un incendi. Si les deux tiers du bâtiment sont partis en fumée la partie restaurant a été réhabilité et décontaminée et peut recevoir de nouveau du public.

"On va retrouver les modulaires pour cet hiver. On va pouvoir trouver le restaurant et le ski club et l’ensemble des sanitaires", explique…

L’ouverture de cette station est un soulagement pour les prestataires qui dépendent des sports d’hiver et qui réalise plus de 60 % de leur chiffre d’affaires annuel. Mais dans la vallée des voix s’élèvent, au vu des coûts de ces aménagements et installation de préfabriqués.

La structure provisoire de restauration du plateau de Beille et autres aménagements posent question :  "400 000 euros avec une dalle qui devrait être détruite a posteriori pour rendre à dame nature cet espace naturel", Franck Dadu, un habitant de la vallée de Vicdessos interpelle sur sa page Facebook les habitants de la CCHA (Communauté de Communes de la Haute-Ariège).

Il reproche notamment au conseil communautaire son manque de transparence et d’informations auprès des administrés du territoire, notamment sur les causes de l’incendie "(...)nous habitants attendons, car tout simplement nous continuons à payer(…) l’argent coule à flots pour certaines décisions.

Au total 219 personnes travaillent dans la vallée et une soixantaine de salariés évoluent sur le site. Les retombées économiques sont vitales pour la vallée, près de 10 millions d’euros sur une saison.

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