Deux associations écologistes ont porté plainte suite à un écobuage non-déclaré qui a fait des ravages près de Bédeilhac-et-Aynat le 3 mars dernier. Ils demandent à ce que ces pratiques soient sanctionnées.
70 pompiers mobilisés, 100 hectares détruits : un écobuage non-maîtrisé a fait des ravages en Ariège le 3 mars dernier. Un incendie provoqué en pleine période de chaleur, alors qu'un arrêté préfectoral interdisait temporairement l'emploi du feu du 28 février au 6 mars.
C'est dans ce contexte que France Nature Environnement Midi-Pyrénées et le Comité Ecologique Ariégeois ont décidé de porter plainte. Dans le communiqué, ils demandent des sanctions sévères à l'encontre de ceux qui pratiquent l'écobuage de manière illégale, cet incendie ayant conduit à la destruction de nombreux habitats d’espèces protégées inventoriées sur le secteur.
Pour Marcel Ricordeau, Président du Comité Ecologique Ariégeois, « Les caractéristiques du milieu ont changé avec l’embroussaillement qui s’est densifié. D’une manière générale, cela devrait faire réfléchir les pratiquants de l’écobuage, mais allumer un feu dans ces conditions, s’apparente à de la pyromanie. »
L'affaire est désormais entre les mains du procureur de Foix. Deux personnes avaient été interpellées vendredi 22 mars dernier pour des faits similaires.