L'Etat très embarrassé sur la situation de l'ours dans les Pyrénées

Des éleveurs ont passé 2 nuits sur l'estive du Mont Rouch en Ariège pour effrayer un ours. Des tirs d'effarouchements ont été autorisés par la préfecture. La situation est tendue et l'Etat se montre embarrassé.

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C'est une épine dans le pied des gouvernements successifs depuis plusieurs années.
La question de l'ours dans les Pyrénées reste un sujet très tendu.

L'ours brun est une espèce protégée et il faut réintroduire des plantigrades pour assurer la survie de l'espèce mais les éleveurs ne sont pas d'accord. Leurs troupeaux sont parfois attaqués par des ours. C'est le cas surtout en Ariège. Des mesures d'effarouchement ont donc été autorisées.

Il s'agit de tirs d'effarouchement décidés par la préfète de l'Ariège après le dérochement de 61 brebis sur l'estive du Mont Rouch. Ils ont eu lieu les 25 et 26 juillet dernier.
Lors d'une conférence de presse organisée par la préfecture d'Ariège, on a appris que des tirs non létaux avaient été effectués en présence d'éleveurs par des agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) mais l'ours n'a pas été vu.
  

Situation tendue et silence radio de l'Etat

La situation est tendue dans les Pyrénées depuis la sortie d'hivernation des ours.
Les éleveurs touchés par les prédations sont très en colère. Le président de la chambre d'agriculture de l'Ariège réclame la capture des ours à problème.
Les associations qui se mobilisent depuis plusieurs années pour la réintroduction des plantigrades rappellent que l'ours est une espèce protégée par la convention de Berne. Elles soulignent aussi que les mesures d'effarouchement ne peuvent être activées que pour des attaques de l'ours sur des troupeaux protégés.
Des agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) chargés de faire l'expertise des bêtes tuées en montagne ont récemment découvert leur véhicule incendié. 
 Sur ce sujet, la préfète de l'Ariège s'est montrée embarassée, refusant de répondre à plusieurs questions.
 
Sollicité à deux reprises sur cette situation tendue dans les Pyrénées, le ministère de la transition écologique ne nous a pas répondu.
 
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